Et ca coninue.... C’est une info qui ne se chuchote même pas… Heureusement, le sénateur Alain Houpert a évoqué ce scandale au micro de Bercoff sur Sud radio. Toutefois, le silence perdure…
Cependant, ce que l’on entend et lit partout, c’est qu’au sortir de l’hiver, l’ensemble des nappes a des niveaux sous les normales, 75 % ayant des niveaux bas à très bas, nombre de secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale… qu’il y a des risques de pénuries et de restrictions. Si Macron pique en plus notre flotte, cela ne va pas s’arranger…
En octobre 2022, le magazine Marianne évoquait ce projet de troc scandaleux que nul ne reprit, ni ses confrères, ni nos politocards.
Dévoilé par les journalistes Vanessa Ratignier et Emmanuel Lévy, ce projet avait alors fait l’objet de deux réunions au sommet, à l’initiative de son promoteur, Xavier Houzel, négociant international d’hydrocarbures. En mars 2022, il organisait en catimini la première à l’Élysée avec les principaux conseillers économiques de Foutriquet et dès juin, il rencontrait Thomas Tardiveau, à peine nommé conseiller technique Électricité au cabinet de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Encore elle…
Il ne s’agit que de troquer l’eau de la Durance approvisionnant déjà, via le Canal de Marseille et le Canal de Provence, une bonne partie de la région PACA et toute l’agglomération marseillaise.
Le barrage de Serre-Ponçon est le point de départ d’un canal de 250 kilomètres acheminant de l’eau pour l’irrigation et la consommation, mais aussi pour la production hydroélectrique de quinze centrales, cette eau se déversant en fin de parcours dans l’étang de Berre dont elle perturbe la salinité, détruisant son écosystème naturel.
Mais ce n’est ce genre de considération ne préoccupe pas Macron. Il aura seulement retenu que le canal EDF rejette en pure perte des millions de m3 d’eau douce de qualité dans la Durance, donc que la France pourrait avoir intérêt à exporter cette manne vers des pays en demande.
Évidemment, le projet ne tient aucun compte de l’impact que pourrait avoir un tel prélèvement sur le fonctionnement des cours d’eau.
L’eau de fonte des glaciers contribue à la biodiversité et à l’équilibre écologique des cours d’eau et des milieux aquatiques, alimentant les nappes phréatiques dont on retire désormais une part importante de nos ressources en eau potable…
Surtout, ce projet passe totalement sous silence une alternative visant à mieux valoriser ces rejets, en limitant leur impact écologique. À cette fin, il faudrait prolonger le canal EDF pour qu’il se rejette non dans l’étang de Berre mais dans le Rhône, après avoir irrigué au passage la plaine de la Crau.
Trois députés locaux ont d’ailleurs déposé en 2020 un rapport parlementaire précisant les différentes propositions aux fins de réhabiliter l’étang de Berre, parmi lesquelles figure ce projet de dérivation.
Le nouveau ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, s’est déplacé sur site le 29 septembre 2022, avec sa secrétaire d’État en charge de l’Écologie, Bérangère Couillard, pour examiner les différentes options. Une dérivation des eaux du canal vers le Rhône permettrait aussi de maximiser la production hydroélectrique et l’exploitation des ressources en eau, tout en réduisant fortement l’impact de cet usage sur les milieux naturels. Toutefois, le coût du projet est estimé à plus de 2 milliards d’euros.
Macron ayant vidé les caisses pour sponsoriser ses divers caprices, ses copains, l’immigration, les financement